On ne cesse de louer sa grandeur mais pourtant, Annick Massis recueille davantage de suffrages aux quatre coins du monde que chez elle en France. Rencontre avec une brillante et humble soprano, réellement habitée par son art.

Elle a beau arpenter brillement les scènes de la Scala de Milan, du Met Opera de New York, du Royal Albert Hall de Londres ou du Concertgebow d’Amsterdam… La presse comme le public lui ont fait un triomphe l’an passé lorsqu’elle chanta La Juive d’Halévy à l’Opéra Bastille… Malheureusement, Annick Massis n’a pas encore en Gaule la consécration qu’elle mérite réellement…

Plus de soixante rôles recouvrant l’ensemble de la musique française depuis le baroque de Rameau jusque Poulenc et Berlioz, grandes héroïnes mozartiennes, œuvres sacrées et oratorio, mélodie et Lied de Fauré, Poulenc, Viardot, Ravel, Debussy, Berlioz et Strauss, Massis ne recule devant aucun répertoire, construisant posément et intelligemment une carrière d’interprète majeure.

Avant Noël, Rigoletto à Tokyo et Traviata à Salerne. En janvier, Les Contes d’Hoffman à Nice, puis le Viaggio a Reims de Rossini à la Scala en avril. Annick Massis se pose, le temps d’un podcast exclusif pour Qobuz, pour revenir sur son apprentissage, sa façon d’aborder les rôles et sa vision de l’art lyrique.

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